Jury jeunes au Festival du court métrage 2010

Comme chaque année, grâce à la Direction régionale de la Jeunesse et des Sports Auvergne, vous pouvez devenir juré jeune du Festival du court métrage, assister aux projections et décerner le Prix de la Jeunesse.


Pour cela, vous devez avoir entre 18 et 26 ans révolus (né entre le 07/02/1983 et le 29/01/1992) et constituer un dossier de candidature comprenant :
- un C.V.
- une lettre de motivation manuscrite
- une photo
- une photocopie de la carte d’identité
- une critique de film (d'1 page A4 maximum) rédigée par vos soins
- un engagement sur l'honneur à participer à l'intégralité du Festival qui se déroulera du 29 janvier au 6 février 2010


Les dossiers sont à déposer ou à envoyer à l'Espace Info Jeunes, 5, rue Saint-Genès, 63000 Clermont-Ferrand, avant le 18 décembre 2009

Contact : Sauve qui peut le court métrage, Christian Denier c.denier@clermont-filmfest.com

Voir les photos Jury jeunes 2009

Myscore #3 : appel à projet pour la création d’une musique originale de court métrage

Pour la troisième année consécutive, Le Transfo, Sauve Qui Peut Le Court Métrage, la Coopérative de mai et le festival Europavox s’associent pour renforcer les actions en faveur de la musique originale dans les courts métrages.

Myscore est un projet de création musicale et de design sonore pour un court métrage. Deux formations de la région Auvergne seront retenues pour participer à cette création, sous la direction d’un compositeur de notoriété internationale, Flemming Nordkrog. Ce travail se déroulera en plusieurs temps (rencontres, composition, enregistrement en studio) et donnera lieu à la diffusion des deux projets retenus.

Les artistes de la région Auvergne, quelque soit leur style musical, peuvent participer.
Cette année, la sélection sera faite sur la mise en musique par vos soins de la bande-annonce du film Rien de personnel.

Le court métrage sur lequel les deux formations créeront une musique originale est Dix.

Fin des candidatures : 14 décembre 2009

Conditions du projet et formulaire d'inscription ci-dessous :


Contacts :
Le Transfo, Romain Bard romain.bard@letransfo.fr, 04 73 28 83 47
Sauve qui peut le court métrage, Jérôme Ters j.ters@clermont-filmfest.com, 04 73 14 73 13

9/11/09 Courts métrages autour de la danse

Lundi 9 novembre à 20h30 à Clermont-Ferrand - GRATUIT

Projection de courts métrages autour de la danse, reprenant quelques uns des films chorégraphiques qui ont marqué le Festival du court métrage. La séance est suivie d’un pot discussion-échange.

Programme :

I dream of augustine
Une femme rêve qu'elle se trouve dans le tristement célèbre hôpital parisien de la Salpetrière, où une jeune femme hystérique, connue sous le nom d'Augustine, a été hypnotisée et présentée au public dans les années 1870

Cordelia Beresford, la réalisatrice, est un artiste vidéaste qui a remporté de nombreux prix en tant que cinéaste et metteur en scène. Née en Angleterre et basée à Sydney, elle a obtenu son diplôme de l'école de cinéma AFTRS. Son court metrage d'horreur "The Eye Inside" a obtenu le prestigieux Prix "Dendy" du meilleur court métrage au Festival du film de Sydney en 2006 et a été diffusé sur la télévision nationale. Elle a remporté deux fois le prix du meilleur film de l'Australian National Dance Awards et travaille actuellement sur un nouveau court métrage dont le thème est le fantôme d'une femme aborigène... Dans I dream of Augustine, elle revisite l'épisode de la célèbre patiente internée en 1870, à travers l'incarnation de la danseuse Narelle Benjamin.

Nora

Un poème visuel intense et émouvant qui raconte l'histoire d'une jeune danseuse originaire du Zimbabwe.

"L’histoire de Nora est parsemée de drames mais l’idée n’était pas de les raconter d’une façon grave et dramatique, mais plutôt de manière poétique. Il fallait quelque chose de rapide, de vif, quelque chose qui combine clarté et narration avec intensité" Alla Kovgan et David Hinton. Les deux réalisateurs mettent en scène de façon chorégaphique la vie de la danseuse Nora Chipaumire, née au Zimbabwé en 1965 et exilée aux États-Unis depuis 1989. On suit ainsi le divorce de ses parents, le décès de son père, ses aventures amoureuses, son engagement politique, son exil… Le film est tourné en Afrique du Sud et décrit, à travers l'histoire de Nora Chipaumire, les tensions entre une Afrique ancestrale et contemporaine.

La peau

Un homme seul, devant le miroir de son atelier, esquisse son autoportrait

L’histoire de Christian Bourigault est atypique. Sa passion pour le corps l’a conduit du milieu paramédical à l’art chorégraphique. Le solo La Peau s’inspire de l’autoportrait de 1917 d’Egon Schiele. On retrouve ainsi dans cette œuvre le corps torturé, meurtri du peintre à l’expression tourmentée. Les poses déstructurées du danseur font de lui un « corps symptôme », s’incarnant dans de multiples états corporels et effets de miroirs, pour finir par éclater, écartelé entre le danseur et son double.


Eden
Extraordinaire duo entre Adam et Eve, qui s'enroule autour de son partenaire, tourne et glisse le long de son corps sans jamais le lâcher, adage tout en adresse et en souplesse. L'homme apprendra patiemment à la femme à marcher

Créée en 1986, Eden demeure une pièce particulièrement marquante dans la carrière contrastée de Maguy Marin. Filmé 11 ans après sa création, ce duo conserve la force et la portée propres aux œuvres majeures et se voit même sublimé par un long plan séquence et la mise à distance proposée par le regard de la caméra
Ce corps à corps est à la fois une performance physique époustouflante et un moment de grâce, qui dépasse la simple prouesse technique. Inspiré du mythe d’Adam et Eve, ce long porté voit Cathy Polo, danseuse fidèle de Maguy Marin, se mêler à la chair même de son partenaire, Wilfried Romoli, dans une série d‘enrobements. Ils deviennent indissociables avant de, finalement, s’éloigner.

L’Etreinte

Dans un espace abstrait et brillant, en noir et blanc, un homme et une femme s'étreignent comme s'ils luttaient, puis se séparent. Affrontement amoureux des corps, bestialité sublimée...

Danseurs : Bernadette Doneux, Eric Affergan

Pendant plus de 15 ans, Joëlle Bouvier et Régis Obadia ont formé un duo indissociable, acteurs essentiels de La nouvelle scène française. Leur collaboration fusionnelle a permis la création d’une quinzaine de pièces et de 4 courts métrages, primés dans de nombreux festivals. Leur travail est toujours teinté de lyrisme, de passion à l’image de cette Etreinte, qui pourrait être un emblème de leur compagnie l’Esquisse. Conçue pour être projetée lors des spectacles, au ralenti, ce film dit la fatalité tragique et violente de la passion qui enchaîne les êtres.

A l’ombre du voile
Deux femmes musulmanes, une mère et sa fille, se rendent à une manifestation contre l'interdiction du port du voile à l'école. De retour à la maison, la mère invite sa fille à abandonner ce voile à travers une danse désemparée et troublante

A l’ombre du Voile fait partie de la fameuse trilogie chorégraphique d’Arnaud Demuynck. Fameuse, car l’animation se frotte rarement à la danse, pourtant on se rend compte qu’il s’agit de deux approches du mouvement qui peuvent être complémentaires.
Arnaud Demuynck travaille ici à partir d’un solo de Cécile Loyer, une des danseuses fétiches de Josef Nadj. La danse devient un moyen d’aborder une thématique qui déchaîne les passions : le port du voile à l’école. La danse de Cécile Loyer découvre alors la violence et la féminité que peut masquer un bout de tissu. Le trouble s’installe avec douceur, mais de manière indéniable face à la détermination ainsi dévoilée.

Projection à la Jetée

Entrée libre

En partenariat avec le Service Universités Culture et Clermont-Communauté / Centre de documentation de la Jetée

Contacts :
Sauve qui peut le court métrage, Pauline Gardavaud p.gardavaud@clermont-filmfest.com, 04 73 91 65 73
SUC@univ-bpclermont.fr 04 73 34 66 03 www.univ-bpclermont.fr/SUC/index1.html

12/11/09 et 13/11/09 10ème Biennale du Carnet de Voyage

Dans le cadre de la 10ème Biennale du Carnet de Voyage, Sauve qui peut le court métrage propose deux programmes de courts métrages les jeudi 12 et vendredi 13 novembre à 18h30 à la Jetée.

Entrée libre (dans la limite des places disponibles).



Jeudi 12 novembre à 18h30 : programme Bassin méditerranéen

L'automne
Un groupe de personnes tente de rejoindre clandestinement un pays européen.







Harash (Rêche)
Dans le Casablanca populaire, Lwiyen accumule les combines et doit de l’argent à Omar, un flic corrompu. Assad, son ami d’enfance, est un ivrogne nihiliste qui rêve de revoir son Sahara natal. Assad découvre la vidéo d’un viol incriminant un puissant fils de famille.

Mention spéciale du jury national et Prix “Attention Talent” Fnac Clermont-Ferrand 2009


Casa
Au travers du regard d'une femme, nous vivons le retour d'un jeune homme après plusieurs années de séparation. Quels sont leurs liens ? Pourquoi cette absence ? Attente, confrontation et acceptation.




Il Supplente (Le remplaçant)
Pourquoi le remplaçant se comporte-t-il ainsi au lieu d'enseigner ? Est-il complétement fou ? Une histoire de nostalgie dédiée à ceux qui ont des problèmes de comportement.

Prix Canal+ Clermont-Ferrand 2007



Vendredi 13 novembre à 18h30 : programme Carnets naturalistes

Lila
Ce doit être, se dit-elle, pensive, la forêt où les choses n'ont pas de nom.

Prix de la Presse Télérama et Prix Spécial du Jury Clermont-Ferrand Labo 2009




Reise zum Wald (Voyage vers la forêt)
Le mythe germanique de la forêt revisité sur le mode poétique.






The Man from the Moon (L'homme de la Lune)
La vie et les rêves du célèbre explorateur russe N. N. Mikloukho-Maklay, à partir de notes et de dessins de ses carnets. Les Papous, parmi lesquels il vécut, le prenaient pour un homme venu de la Lune et le vénéraient comme un Dieu.




Hermann Heinzel, ornithologue
Portrait d'Hermann Heinzel.






Contact
Antoine Lopez a.lopez@clermont-filmfest.com 04 73 14 73 26

10/11/09 Soirée consacrée aux femmes photographes

Dans le cadre de la 10ème édition du mois du film documentaire, le Centre de documentation de la Jetée organise, mardi 10 novembre à 20h, une projection de courts métrages autour de quatre femmes photographes.

Entrée libre.


Programme :

Le souvenir d'un avenir
Pour ce film à la mémoire de Denise Bellon, Yannick Bellon (sa fille) et Chris Marker ont fait appel aux photographies qu'elle a réalisées dans les années 1930 et 40.





Nan Goldin
Boston, début des années soixante-dix : l'adolescente Nan Goldin vit la nuit dans les clubs, la beauté des travestis la trouble par-dessus tout, son appareil photo est déjà pour elle le meilleur moyen de garder les traces de "la vraie vie" et lui fait office de mémoire.





Loïs Greenfield
Ses photographies de danse sont internationalement connues et immédiatement reconnaissables par leur format carré. Loïs Greenfield circonscrit l'espace de la danse pour mieux saisir l'envol et l'apesanteur que chaque danseur apprivoise quotidiennement. Mieux qu'un portrait, le film de Sylvie Fleurot propose une démonstration de la photographe au travail.






Sophie Calle
Sophie Calle nous invite à découvrir une histoire où l'art et la vie se confondent : son histoire. De filature en filature, attentive aux secrets des autres, elle exerce des talents de détective photographe, parfois prise à son propre piège. Puis, elle met en scène ses souvenirs dans des récits autobiographiques.




Contact :
Centre de documentation : 04 73 14 73 02
Danielle Comte dcomte@agglo-clermont.fr
Catherine Rougier crougier@agglo-clermont.fr

20/10/09 Palmarès du festival du court métrage de Clermont-Ferrand 2009 à l'Ecole nationale supérieure Louis-Lumière

Dans le cadre du partenariat entre le Festival du court métrage de Clermont-Ferrand et l’Ecole Nationale Supérieure Louis Lumière, une rétrospective du palmarès du dernier Festival est programmé le mardi 20 octobre à 18h

Dix

France, Royaume-Uni, Angleterre / 2008 / Fiction / 35 mm - 1.85 / Dolby SR / 7'


Réalisation : Bif
Production : The Mill, Stephen Venning, Autour de Minuit, Nicolas Schmerkin

Marc a besoin des pavés de la rue pour se déplacer, effrayé à l’idée de marcher sur les lignes… Il suit un traitement pour dépasser sa phobie.

Prix Audi National Clermont 2009

Andong

Philippines / 2008 / Fiction / Beta Digital - 4/3 / Stéréo / 20'

Réalisation : Rommel Milo Tolentino

Production : StudioIndio, Rommel Milo Tolentino

Hanté par une idée fixe, un garçon de six ans, pris entre sa mère et son petit frère, découvre la vraie valeur de vingt pesos durement gagnés.

Prix De La Presse et Prix Du Public Clermont-Ferrand 2009.

Love You More

Royaume-Uni, Angleterre / 2008 / Fiction / 35 mm - 2.35 s / Dolby SRD / 15'

Réalisation : Sam Taylor-Wood

Production : Picture Farm, Adrian Sturges

Deux ados se rencontrent durant l'été 1978 grâce au single des Buzzcocks "Love You More".

Lila

France / 2008 / Documentaire / Beta SP - 4/3 / Stéréo / 12' / SD

Réalisation : Broadcast Club

Production : Autour de Minuit, Nicolas Schmerkin


Ce doit être, se dit-elle, pensive, la forêt où les choses n'ont pas de nom.

Prix de la Presse Télérama et Prix spécial du jury Clermont-Ferrand 2009

C'est plutôt genre Johnny Walker

France / 2008 / Fiction / 35 mm - 1.85 / Dolby SR / 28'

Réalisation : Olivier Babinet

Production : Irène / 75, Guillaume de Bary, Ferris&brockman, Igor Wojtowicz

Fatiguée par les incessantes élucubrations d’Étienne, Solveig, sa compagne, l’envoie passer la nuit dehors. Arrivé chez son ami Bip, Étienne ressasse ses angoisses. Il en a assez de vivre la même vie. Bientôt, Étienne se retrouve prisonnier d'une boucle temporelle.

Prix Spécial du Jury National Clermont-Ferrand 2009

Muto

Italie / 2008 / Animation / Beta SP - 4/3 / Stéréo / 6' / SD

Production : Mercurio Film Cinematografica, Blu


Une animation ambiguë et surréaliste peinte sur des murs publics à Baden et à Buenos Aires.
Réalisation : Blu

Grand Prix Labo Clermont-Ferrand 2009




Les films sont présentés par Jérôme Ters de Sauve qui Peut le Court Métrage

19/10/09 Télé : le court métrage prend sa revanche

Article des Inrocks sur le court métrage et sa diffusion à la télévision

18/10/09 Fête du cinéma d'animation

Dimanche 18 octobre 2009 à Clermont-Ferrand à 18h30

Entrée : 3 euros.

Billets en prévente à la Jetée à retirer vendredi 16/10 de 9h à 12h et de 14h à 17h auprès de Marie Pujo-Gay et Pauline Gardavaud et samedi 17/10 de 10h à 12h et de 14h à 17h auprès de Christophe Vidal

téléphone : 04 73 91 65 73

Dans le cadre de la huitième fête du cinéma d'animation du 16 au 31 octobre organisée par l’Association Française du Cinéma d’Animation (AFCA), Sauve qui peut le court métrage propose une sélection de courts métrages animés à la Jetée

Shaman (Chamane)
Utaaq, un vieil Inuit, est à un arrêt de bus à Copenhague. Il aperçoit un oiseau de son Groenland natal et cela lui rappelle sa jeunesse, lorsqu'il était un jeune chasseur et plus particulièrement un épisode où interviennent magie et chamanisme.

Sélection Labo 2009


Anima
Un éléphant-HLM s'arrache d'une ville construite en briques animales.

Sélection nationale Clermont-Ferrand 2009






Varmints (Vauriens)
Face à l'urbanisation, l'indifférence et l'agitation qui la submergent, une petite créature tente de préserver un peu de la tranquillité qu'elle connaissait jadis.

Séance ouverture Clermont-Ferrand 2009. Le réalisateur est le créateur de l’affiche du festival de Clermont-Ferrand 2010.


The Man from the Moon (L'homme de la Lune)
La vie et les rêves du célèbre explorateur russe N. N. Mikloukho-Maklay, à partir de notes et de dessins de ses carnets. Les Papous, parmi lesquels il vécut, le prenaient pour un homme venu de la Lune et le vénéraient comme un Dieu.

Sélection internationale Clermont-Fd 2004.




Muto (Muet)
Une animation ambiguë et surréaliste peinte sur des murs publics à Baden et à Buenos Aires.

Grand Prix Labo Clermont-Ferrand 2009.





Skhizein
Frappé par une météorite de 150 tonnes, Henri vit désormais à 91 centimètres de lui-même.

Prix du meilleur film d’animation francophone Clermont-Ferrand 2009.


Sans l’avoir cherché délibérément, les six films d’animation traitent de la nature et de son corollaire, l’urbanisation.

Ainsi, Shaman (Chamane) part de la ville vers le monde inuit. L’exode rural existe aussi au pôle Nord. Si la construction de ce film est, somme toute, assez simple, ce n’est pas le cas d’Anima. Avec pour vecteur un convoi d’animaux sauvages, ce film d’étudiants nous amène de l’état de nature vers une urbanisation galopante. Littéralement désintégrés, les animaux peuvent-ils renaître dans la jungle urbaine ? Cette même urbanisation, génératrice de pollutions, amènera le monde à sa perte. Le petit animal, héros de Varmints (Vauriens), va tout faire pour sauver une graine. Sa quête d’eau journalière va l’entraîner vers une découverte étrange : des méduses miraculeuses. Un conte pour un monde flottant parfaitement réalisé par Marc Craste, créateur de l’affiche du festival 2010. Avec The Man from the Moon (L’homme de la Lune), la cinéaste russe, Oksana Tcherkassova, nous entraîne vers un monde primitif que les sociétés savantes découvrent, parachevant ainsi la connaissance de notre globe terrestre. Mais l’innocence des uns et des autres n’aura qu’un temps. On le sait. Retour dans l’univers urbain avec Muto, où l’artiste italien Blu donne libre cours à son imaginaire. Sur les murs, les parpaings et le béton des villes, des êtres larvaires ne cessent de se reproduire. Des monstres mi-robots, mi-insectes, décrivent une danse macabre dont le désir de vie semble être le seul moteur. Et puis, pour terminer, le héros humain de Skhizein, dérangé par la chute d’un météorite, nous conte comment l’homme, dans son rapport au monde qui l’entoure, est, finalement, complètement à côté de la plaque. A 91 centimètres exactement…

C’est donc bien dans une actualité brûlante que ces films nous transportent avec toute la poésie générée par le mariage des arts graphiques et du cinéma.

Antoine Lopez a.lopez@clermont-filmfest.com 04 73 14 73 26

15/10/09 Un tour à la Nouvelle Orléans

Jeudi 15 octobre 2009 La Jetée à Clermont-ferrand à 19h30

N.O. Ballade de Marc Oriol (2009)

N. O. Ballade est un moyen métrage que Marc Oriol, vidéaste et musicien, a réalisé sur l’après Katrina à La Nouvelle-Orléans.

Après la séance et une petite discussion avec l’auteur, la soirée se poursuivra au Brind’Zinc tout proche où Marc donnera un concert à 21h00.


entrée libre

« N.O. Ballade » : Quatre ans après le passage de Katrina, la vie a repris à La Nouvelle-Orléans, mais une longue ligne noire marquant le niveau de la montée des eaux dévastatrices rappelle comme une plaie mal cicatrisée l’étendue du désastre. On mesure l’ampleur de dégâts souvent irréparables, toute l’incurie des autorités et aussi la force d’une tradition musicale et culturelle extraordinairement vivace, refusant obstinément de disparaître. La mélancolie, la colère et l’espoir, autant d’émotions contradictoires qui se font jour et que le film de Marc Oriol transmet sans rien en atténuer.

Fruit de plusieurs voyages du réalisateur dans la cité du Croissant et de la collaboration de Florent Mazzoleni, « N.O. Ballade » donne la parole à de nombreuses personnalités de la vie musicale et culturelle et montre la persistance de ses manifestations les plus emblématiques (notamment les parades, que l’on avait peut-être jamais filmées comme ça) dans un décor désormais bouleversé de fond en comble. Sans commentaire ni voix off pour le guider, le spectateur est tenu en haleine par le puissant souffle poétique qui soutient tout le film. Il faut souligner ses qualités plastiques (le très beau traitement de la lumière) et l’efficacité du rythme de la narration (le retour récurrent de la chanson, The Long Black Line, de Spencer Bohren est une réussite).


La grande question concernant l’avenir de la musique de La Nouvelle- Orléans que nous aimons tant pourrait être celle-là : quel est le rôle d’une musique célébrant comme nulle autre la joie de vivre devant un tel désastre ? Marc Oriol nous donne quelques éléments précieux pour y répondre. Que ce soit à travers une expression communautaire (dans les parades) ou par une création plus individuelle (une des grandes figures du film est le poète Chuck Perkins), la légèreté, l’insouciance peuvent aussi être, en certains cas, des objectifs lucides et devenir des questions profondes, peut-être des questions de survie.

Emmanuel Boussuge (ABS, juin 2009)

12/10/09 Projection de courts métrages dans le cadre de Clermont Fête ses étudiants

La ville de Clermont-Ferrand et Sauve qui peut le court métrage organisent une soirée de projections à la Jetée lundi 12 octobre à 19h et 21h30.

Gratuit pour les étudiants et les apprentis sur présentation de leur carte.
92 places sont disponibles à chacune des séances. Il est donc préférable de réserver vos places à l'avance : les billets sont à retirer à la Jetée auprès de Maud Reynaud du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h

Entre animation, fiction et documentaire, Sauve qui peut le court métrage propose, pour cette soirée consacrée aux étudiants clermontois, un programme très varié de films sélectionnés (et pour la plupart primés) à la 31ème édition du Festival du court métrage :

Control Master
Dans la ville tranquille de Halftone City, une mystérieuse héroïne et son intrépide allié affrontent l'ultime menace.

Prix Audi du festival du court métrage 2009

Après Rabbit en 2008, John Wrake continue à explorer l’univers de la bande dessinée des années 50/60 et à en extraire les personnages pour les mettre en scène dans une fiction fantastique et endiablée.

Post-it love
Une fille rencontre un garçon au bureau. Deux âmes sœurs, trop timides pour s'approcher, trouvent un nouveau moyen de se témoigner leur amour.

Comédie romantique, douce et acidulée comme un chamallow, ce film nous montre que dans un univers pragmatique et affairé d’un bureau, on peut trouver l’élément le plus anodin du quotidien pour délivrer des messages.

Blindness of the woods
Dans la froideur des bois de Kiruna, en Suède, une femme aveugle et un bûcheron nouent une relation érotique entre passion et trahison. C'est un ours qui finira par découvrir la trahison...

Prix Canal + du festival du court métrage 2009

Ce court métrage pourrait passer le premier samedi du mois à 24h00 sur Canal +. Néanmoins, malgré son caractère torride et pornographique, ce film ne relève aucune interdiction aux mineurs, étant fait avec des personnages en laine.

Andong
Hanté par une idée fixe, un garçon de six ans, pris entre sa mère et son petit frère, découvre la vraie valeur de vingt pesos durement gagnés.

Prix du Public et Prix de la Presse du festival du court métrage 2009


Un des gros succès du dernier Festival du court métrage. Ce film, doté d’un montage dynamique utilisant à souhait les possibilités du numérique, subjugue surtout par la qualité de jeu des acteurs du film, deux enfants étonnants de naturel et de malice.

Headwinds
Juché sur un promontoire au-dessus d'étendues désertiques, Dan s'apprête à se jeter dans le vide. Trahi en plein vol par son équipement, ce casse-cou va devoir utiliser sa tête pour rester en vie.

Dans la pure lignée des courts métrages de Tex Avery, ce film est un petit moment de divertissement et de détente.

Lila
Ce doit être, se dit-elle, pensive, la forêt où les choses n'ont pas de nom.

Prix Spécial du Jury et Prix de la Presse Télérama du festival du court métrage 2009

Un des gros succès du dernier festival du court métrage. Trois prix, dont le prix de la presse pour lequel Jacques Morice, critique de cinéma, titrait dans l’édition du 28 mars 2009 de Télérama : “Coup de foudre à Clermont-Ferrand”.

The ground beneath
C'est en se faisant des amis, et des ennemis, que Kaden découvre qui il est.

Prix des Médiathèques (CVS), Mention du Jury Jeunes et Mention du Jury Presse du festival du court métrage 2009

Une fiction dramatique anglo-saxone dans la pure lignée de ce que produisent les anglophones depuis quelques années en court métrage : excellent jeu d’acteurs, mise en scène sobre mais néanmoins brillante, très beau montage, une parfaire maîtrise de toutes les techniques du cinéma.

Dix
Marc a besoin des pavés de la rue pour se déplacer, effrayé à l’idée de marcher sur les lignes… Il suit un traitement pour dépasser sa phobie.

Prix Audi du festival du court métrage 2009

Le collectif BIF a présenté trois courts métrages au Festival du court métrage et a été primé à trois reprises. On peut difficilement faire mieux. Après « 90 degrés » et « Raymond », ils démontrent avec Dix qu’ils sont toujours aussi forts en effets spéciaux mais en plus qu’ils commencent à se tourner vers un cinéma un peu plus narratif.

Love you more
Deux ados se rencontrent durant l'été 1978 grâce au single des Buzzcocks "Love You More".

Encore un film de la veine anglo-saxonne. Un très bon jeu d’acteur pour ce court métrage où deux adolescents découvrent le dernier single des Buzzcocks, Love you more, et le sexe !


Contact : Maud Reynaud, m.reynaud@clermont-filmfest.com 04 73 98 50 40